Voici une plante qui nous vient du bout du monde… mais qui s’adapte toutefois très bien à nos climats, ce qui fait qu’on trouve désormais de l’Ashwagandha français et d’origine biologique grâce à des petits producteurs passionnés : une bonne raison pour découvrir plus en détail toutes les merveilleuses vertus de cette plante majeure de la pharmacopée indienne, et de découvrir la magie des plantes adaptogènes…
Car l’Ashwagandha est certainement, avec le Basilic Sacré, la plante la plus appréciée de la médecine ayurvédique : elle rajeunit, régénère, revigore, réveille et nettoie les mécanismes vitaux de notre organisme afin que le système tourne d’une manière propre et efficace. Trop beau pour être vrai ? C’est ce qu’on va découvrir…
BOTANIQUE
L’Ashwagandha a un nom latin à peine plus prononçable : Whitania somnifera. On l’appelle aussi Coqueret somnifère, Cerise d’hiver ou Ginseng indien, en rapport avec ses nombreuses vertus.
C’est une plante de la famille des Solanacées, dans laquelle on rencontre un grand nombre d’espèces alimentaires de première importance pour l’homme, comme la Tomate, l’Aubergine ou la Pomme de terre, mais aussi des plantes qui contiennent une grande concentration d’alcaloïdes, qui sont des substances aux vertus médicinales, et parfois psychotropes, comme la Belladone, la Datura, la Mandragore ou le Tabac. Une famille de plantes puissantes donc, à considérer avec précaution.
L’Ashawagandha est une plante endémique en Inde, sa région d’origine. Elle pousse aussi à l'état sauvage dans des endroits arides du Pakistan, du Sri Lanka, du Yemen, du bassin méditerranéen et dans certains pays d’Asie et d’Afrique du Sud. Elle affectionne particulièrement les sols sableux et les climats des zones subtropicales.
Son nom vient du sanskrit "asha" qui veut dire cheval et "gandha" qui signifie odeur, en référence à l'odeur caractéristique qui émane de ses racines fraîches. L'épithète spécifique somnifera signifie « induisant le sommeil », ce qui nous donne déjà certaines indications sur ses propriétés quant au système nerveux.
C’est un petit buisson ou arbuste, qui mesure entre 40 cm et 1,50 m de hauteur : ses branches sont recouvertes de poils grisâtres et ses feuilles sont longues et bien vertes. Sa forte racine s’enfonce à environ 30 centimètres dans le sol et il porte des fleurs blanches qui ressemblent à de petites clochettes. Lorsque le fruit mûrit, le calice translucide de la fleur s’agrandit, ressemblant alors à un lampion miniature, comme pour le fruit du Physalis, son cousin, qu’on appelle aussi l’amour en cage. À l’intérieur se trouve une baie sphérique de couleur rouge tomate qui a l’air appétissante, mais qui est toxique en raison de la saponide qu’elle contient.
Très robuste et rustique, l’Ashwagandha devient vivace dans les climats doux et se cultive aussi facilement qu’un plant de tomate. En Inde, la surface cultivée pour l’Ashwagandha représente environ 11 000 hectares de culture !!
Ce sont principalement ses racines, plus grosses à partir de la seconde année de culture, qui sont utilisées en médecine traditionnelle, mais la polyvalence de ses bienfaits se retrouve sur l’ensemble de la plante ; des racines, aux parties végétatives jusqu’aux graines.
L'ashwagandha est une plante riche en alcaloïdes, notamment la somnine et la somniferine, qui favorisent la relaxation et le sommeil, tandis que ses autres principes actifs, les withanolides, ont quant à eux une action plus stimulante. En outre, l’Ashwagandha est très riche en antioxydants similaires à ceux du Ginseng coréen, en acides aminés essentiels dont le fameux L-tryptophane, et en oligo-éléments biodisponibles dont le fer
HISTOIRE
L’Ashawagandha est une des plantes les plus importantes et les plus anciennes de la pharmacopée ayurvédique : elle fait son apparition dans les écrits de médecine ayurvédique il y a plus de 3000 ans.
Elle est ainsi mentionnée dans le célèbre Charaka Samhita, qui est un traité médical fondamental, datant de l’antiquité védique. Aujourd’hui, elle entre dans la composition d’une centaine de complexes thérapeutiques des trois systèmes de médecine traditionnelle de l’Inde (Unani, Siddha et Ayurveda). Dès cette époque, elle occupe une place analogue au ginseng dans la médecine traditionnelle chinoise.
Au Yémen, l'Ashwagandha est nommée « feuille de guérison », c’est tout dire ! Elle y a aussi longtemps servi de dentifrice naturel.
En Inde, on l’utilisait aussi pour préparer des potions d’amour afin de susciter les faveurs de l’être désiré et plus prosaïquement pour maintenir durablement l’érection dans les rituels tantriques.
Au Maroc, on utilisait les racines et les baies comme analgésique, narcotique et anti-épileptique.
En Occident, l’Ashwagandha est décrit pour la première fois en 1753 par Carl Von Linné, le naturaliste qui est à l’origine du système actuel de classification des êtres vivants.
Mais on en a eu connaissance bien avant en Europe, puisque déjà la mythologie grecque y fait une référence : selon la légende, c’est Apollon qui aurait découvert l’a « baie du sommeil » et qui l’aurait remise à Asclépios, le dieu de la médecine.
A l’ère moderne, de nombreuses recherches sur ses propriétés médicales et ses principes actifs ont été effectuées depuis les années 1960 par différents scientifiques et laboratoires de recherches médicales, du monde médical et du monde sportif, très intéressé par son influence bénéfique sur les performances des athlètes.
Des études sont toujours en cours concernant ses propriétés. Le CNRS a même déposé cinq brevets différents concernant Withania somnifera !!
CUEILLETTE
Vous l’aurez compris, dans nos contrées, on va cultiver l’ashwagandha dans son jardin, et non pas faire de la cueillette sauvage.
Ceci dit, ses graines ressemblent fort à celle de sa cousine la tomate et poussent tout aussi facilement : il faut semer au début du printemps en intérieur, en veillant bien à lui donner de la lumière et à conserver l’humidité du terreau. Ensuite il vous suffira de passer vos plants en pleine terre lorsqu’ils seront assez forts. La plante produit une seule petite racine centrale, il faudra donc en planter plusieurs afin d’avoir une récolte suffisante, une dizaine ou une quinzaine de pieds, en plein soleil dans une terre qui draine bien. C’est une plante qui ne demande aucun entretien et résiste très bien aux insectes. Un seul conseil : n’arrosez pas trop, c’est une plante de sécheresse, qui craint uniquement l’humidité excessive !
Il vous suffira de récolter la racine à l’automne, lorsque la partie aérienne commence à faner. La racine a la forme d’une petite carotte assez courte et épaisse avec de fines ramifications sur le côté. Si vous habitez dans le nord, il vous faudra probablement refaire un semis chaque année, donc pensez aussi à récolter quelques fruits à la fin de l’été pour en récupérer les graines pour l’été suivant.
CUISINE
On n’utilise pas l’Ashwagandha en cuisine : son goût amer et terreux est même parfois qualifié de repoussant par certaines personnes, c’est dire !
Dans la tradition ayurvédique, on le consomme parfois avec du miel, de la cardamome et du lait, pour en améliorer le goût, à la façon d’un chaï, ou avec du ghee, le beurre clarifié indien, mais on l’utilise plutôt sous forme de poudre médicinale, ou d’alcoolature de racines, sur le plan médicinal, plutôt que pour la gourmandise, clairement !
PROPRIÉTÉS ET UTILISATIONS
L’Ashwagandha est une véritable panacée : en Ayurvéda, c’est la plante « Rasayana » par excellence, c’est-à-dire une plante qui régénère, qui rajeunit, à la fois relaxante ET fortifiante.L’Ashwagandha fait partie de ce qu’on appelle les plantes adaptogènes : elles sont peu nombreuses, on en dénombre moins d’une quinzaine d’espèces dans le monde. Ce sont des plantes qui ont la particularité d’agir sur notre organisme de manière globale : elles ont un effet à la fois sur notre système nerveux, sur notre système immunitaire et sur notre système hormonal. Elles nettoient et stimulent notre « terrain général », au lieu d’agir sur une problématique particulière.
Comme toutes les plantes adaptogènes, l’Ashwagandha est donc capable de moduler son action en fonction des besoins de notre organisme, de le nettoyer et le booster, notamment en cas de stress, mais l'ashwagandha se démarque des autres car c’est l’adaptogène qui a les plus grandes propriétés calmantes et apaisantes (somnifera, n’oubliez pas !).
Sur le plan énergétique, on dit que l’Ashwagandha est une plante réchauffante, qui tonifie le Yang des reins, source de l’énergie vitale en médecine traditionnelle chinoise.
Comme toute plante adaptogène, l’Ashwagandha est une plante stimulante, aux effets anti-oxydants majeurs, qui augmente les niveaux de certaines enzymes-clés qui protègent nos cellules, notamment le fameux glutathion. Elle fait aussi baisser les sécrétions excessives d’adrénaline et de cortisol au niveau des glandes surrénales, ces deux hormones de stress qui mettent souvent la pagaille dans notre organisme. Elle inhibe aussi la prolifération cellulaire des cellules cancéreuses d’après des études scientifiques in vivo, qui espèrent en tirer bénéfice dans la prévention et le traitement des cancers.
L’Ashwagandha va donc avoir un intérêt sur des plans très variés :
1/ En cas de fatigue et de stress : l’Ashwagandha permet de booster l’organisme tout en diminuant les marqueurs de stress, en particulier le cortisol sanguin.
L’Ashawagandha peut être utilisé dans les cas où le ginseng est trop stimulant, trop « chaud » au niveau énergétique pour une personne de nature instable et explosive.
D’une part, il permet de recharger l’organisme en fer, qui est un un oligo-élément essentiel dont le déficit entraine une fatigue généralisée, mais sans aucun risque d'apport excessif, contrairement à certains écrits ; il faudrait consommer des kilos de racine pour cela. D’autre part, il favorise un bon sommeil réparateur, ce qui régénère l’organisme.
2/ Hé oui, l’ashwagandha est très utile notamment si vous rencontrez des difficultés d’endormissement ou subissez de nombreux réveils nocturnes en raison du stress. En effet, la racine d'ashwagandha possède des propriétés sédatives et relaxantes qui permettent tout à la fois de gérer l'anxiété génératrice d'insomnies, de réduire le temps d'endormissement et de limiter les réveils nocturnes. Au réveil, le corps et l’esprit sont requinqués. Dans ce genre de cas, mon conseille de prendre la plante environ 30 minutes avant de vous coucher.
3 / Mais cela ne s’arrête pas là : l’Ashwagandha agit aussi sur la fatigue intellectuelle, il apaise les migraines, améliore les capacités de mémorisation et de concentration, et les performances cognitives de l'individu. Il fait même mieux que ça : l’Ashwagandha protège les neurones de la dégénérescence qu’elle soit attendue (comme dans le cas de la vieillesse), ou bien maladive (comme pour Alzheimer et Parkinson), en limitant les dysfonctionnements du système GABA.
On pense que cette action serait liée à sa teneur en tanins et en flavonoïdes, deux puissants antioxydants qui ont l'effet de mettre le cerveau à l’abri des effets négatifs du stress oxydatif, et aussi grâce à ses composants inhibiteurs de la cholinestérase (certains médicaments utilisés dans les cas de maladie d’Alzheimer sont des inhibiteurs de la cholinestérase), qui permettent de diminuer l'accumulation de peptides β-amyloïdes dans le cerveau.
Les brevets déposés par le CNRS concernent justement cette action de protection neurologique de l’Ashwagandha, que les chercheurs espèrent utiliser à l’avenir pour des traitements contre Alzheimer, Parkinson et les maladies de démyélinisation comme la sclérose en plaques. Les études sont toujours en cours.
Férus des mélanges, les Indiens optimisent la performance intellectuelle en associant l’ashwagandha au Brahmi.
4/ Cela ne s’arrête pas là : L’Ashwagandha renferme du tryptophane, un acide aminé essentiel précurseur de la sérotonine, qui intervient dans le circuit de la dépression : ainsi, l’Ashwagandha agit comme un antidépresseur, les effets secondaires en moins ! Tristesse, fatigue, difficulté de concentration, sentiment d’échec, sensation de brouillard mental, perte de motivation et de moral causés par une longue période de stress.
L’Ashawagandha est particulièrement indiqué quand la personne est en burn-out, qu’on est en état d’épuisement et que l’organisme est passé d'un taux de cortisol trop élevé à un taux de cortisol trop bas. C’est le moment d’utiliser l’Ashwagandha pour se reconstruire, mais attention au piège : il ne faut pas utiliser l’Ashwagandha juste pour repousser l'échéance sans se remettre en cause…
De plus, l’Ashwagandha est un anxiolytique aussi efficace que le Lorazepam dans une étude effectuée sur animal..
Enfin, il peut être utilisée en cas d’hyperactivité de l'enfant avec ou sans trouble de la concentration, auquel cas, il est bon de considérer le Brahmi (Bacopa monnieri) comme plante d’accompagnement.
5/ L’Ashwagandha prend aussi soin du cœur
Il doit cette vertu à sa teneur élevée en flavonoïdes et en acides phénolique, qui sont de puissants antioxydants. Il a un effet cardioprotecteur et hypotenseur.
De plus, le principe actif majeur de l’Ashwaganda, la whitaferine A possède la propriété de réduire le taux de mauvais cholestérol dans le sang. Tout cela participe à prévenir le développement de troubles cardiaques.
6/ L’Ashwaganda agit sur les problèmes d’hypothyroïdie : les riches permettent de normaliser efficacement les signes d’hypothyroïdie légère. Elle est utilisée dans ce sens depuis des milliers d’années dans la médecine ayurvédique et favorise la stabilisation de cette pathologie, d’après des études scientifiques de 2017.
7/ Au niveau métabolique, l’Ashwagandha est une arme anticancer, toujours grâce à sa teneur en principes antioxydants : d’après diverses études, la plante prévient ainsi le développement de cancers, et réduirait la croissance des cellules cancéreuses, en particulier dans le cerveau, le sein, le poumon et le côlon. En oncologie, son intérêt est double : il permet de mieux supporter les traitements (nausées, fatigue…) et de maximiser leurs effets, pour les rendre plus efficaces, en particulier dans le cas de cancers hormone-dépendants, pour lesquels il a été prouvé qu’il accélère l’apoptose (c’est-à-dire la mort programmée) des cellules cancéreuses.
8/ Au niveau digestif :
Il améliore la digestion dans son ensemble, d’une part en apaisant le stress (souvent responsable de dysfonctionnements digestifs), de l’autre en apportant minéraux, oligo-éléments et antioxydants. Il régule le transit intestinal et grâce à ses vertus hépatoprotectrices, il répare les lésions du foie et contribue au sevrage de certaines substances (alcool, drogues, médicaments). Il est utilisé pour apaiser les ulcères d'estomac ou d'intestins, grâce à ses propriétés anti-inflammatoires (très utile dans le cas de syndrôme de l'intestin irritable par exemple).
L’Ashwagandha lutte aussi contre le diabète de type 2 : en effet, la fameuse whitaferine A a la propriété de réduire le taux de sucre sans le sang tout en améliorant la sensibilité à l’insuline, réduisant ainsi l’hyperglycémie.
9/ On peut aussi noter que l’Ashwagandha améliore la mobilité articulaire, car il a aussi des vertus anti-inflammatoires similaires à ceux de la cortisone. Cela lui permet de lutter contre l’arthrose, l’arthrite, les rhumatismes et la polyarthrite rhumatoïde : sa consommation prévient les poussées inflammatoires, réduit les douleurs, protège les articulations, en particulier le cartilage et le collagène, et améliore la mobilité des patients. Il est d’ailleurs utilisé en médecine Ayurvédique pour les pertes musculaires et osseuses comme l’ostéoporose - d'une manière générale, la plante semble contrer le processus de dégradation et de dégénérescence des tissus et possède aussi un effet analgésique significatif(.
Etant aussi un bon antispasmodique, on le recommande pour la fibromyalgie (avec le kava et la scutellaire), le syndrome des jambes sans repos et la maladie de Gilles de la Tourette (lorsque faible à modérée).
10/ Les effets de l’Ahwagandha sur la sphère sexuelle :
Il est utilisé comme aphrodisiaque depuis des millénaires : il améliore les problèmes de libido, d’éjaculation précoce et d'érection chez l’homme, en augmentant la production de testostérone. De nos jours, on l’indique en particulier en cas de manque de libido dû stress - si la personne est très stressée et épuisée par ce stress chronique, lDans ce genre de cas, on le prend à raison de 300 mg deux fois par jour d'un extrait de racine pendant huit semaines.
Mais il est aussi très intéressant en cas de troubles de la fertilité et du fonctionnement hortmonal : l’Ashwagandha améliore la qualité du sperme chez l'homme, ainsi que le nombre et la mobilité des spermatozoïdes.. Chez la femme, il est utilisé pour renforcer et réguler le fonctionnement du système reproducteur et hormonal, souvent combiné avec le Shatavari : l’Ashwaganda sera un allié de poids en cas de douleurs menstruelles, de règles trop abondantes ou absentes, épuisements dus à des pertes menstruelles importantes au moment du retour de couches, de préménopause ou ménopause compliquée, sécheresse vaginale, anorgasmie, douleurs…
11/ Pour finir, au niveau du système immunitaire :
L'Ashwagandha renforce et active le système immunitaire, et amène une vitalité et une endurance accrue, il peut donc être utilisée dans les cas d'immunité basse qu’il faut remonter, ou quand le système immunitaire est compromis, comme dans le cas du SIDA.
Mais il est aussi utilisable dans le cas de maladies auto-immunes, car il calme/régule le système immunitaire (effet immuno-modulant), en particulier dans le cas de maladie auto-immune affectant les articulations et les muscles : polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante, polymyosite et polymyalgie rhumatismale.
NB : L’Ashwagandha est aussi traditionnellement utilisé comme remède naturel en cosmétique, notamment pour lutter contre la chute des cheveux et la calvitie : on peut préparer un soin capillaire à base de poudre d’Ashwagandha ou ajouter une cuillère à soupe de poudre dans son shampoing.
Si on résume, l’Ashwagandaa a un champ d’action très large, c’est pour cela qu’on le qualifie de plante « sattvique » en ayurveda, c’est-à-dire qui participe à la longévité, à l’équilibre et l’harmonie. Sans aller jusqu’à parler de fontaine de jouvence, il permet de réduire l'incidence de certaines maladies dégénératives liées à l’âge. Il sera aussi très utile pour aider l’organisme à gérer le stress et l’anxiété, favoriser l’endormissement tout en permettant de se sentir plus énergique, réguler la glycémie, réduire le cholestérol, améliorer la fonction cognitive, favoriser l’équilibre émotionnel, améliorer la condition et la récupération physique chez les sportifs, soutenir les étudiants en période d’examens…
Comme toute plante adaptogène, il lui faut au moins deux ou trois semaines pour commencer à s’établir. Faites une cure de six semaines minimum pour en bénéficier pleinement. car les bienfaits s'accumulent progressivement avec le temps. Par conséquent, il est conseillé de maintenir une routine régulière de consommation pendant quelques mois pour optimiser les résultats, en faisant une pause d’une semaine entre deux cures.
On l’utilise essentiellement sous forme de gélules de poudre ou d’extrait d’ashwangada, à raison de 1g par jour, ou sous forme d’alcoolature de racines fraiches.
Contre-indications :
Une minorité de personnes peuvent faire une réaction inverse à l'ashwagandha, c'est-à-dire noter une aggravation des symptômes. Il faut bien évidemment arrêter la plante dans ce cas là, ou en cas d’allergie aux plantes de la famille des Solanacées.
Sinon, la racine d'Ashwagandha ne doit pas être utilisée chez la femme enceinte et allaitante, car elle est utilisée dans certaines médecines traditionnelles comme substance abortive.
Elle est également déconseillée aux enfants et aux personnes souffrant d’hyperthyroïdie, puisqu’elle augmente l’activité de la thyroïde.
Enfin, l'Ashwagandha ne doit pas être consommé avec de l’alcool ni en cas de traitements à base de sédatifs, d’antidépresseurs ou d’anxiolytiques, afin d’éviter toutes interactions médicamenteuses.
Aux posologies conseillées, les racines de cette plante n’entrainent pas d’effets indésirables sur l'organisme. Mais prise en excès, elles peuvent provoquer des troubles digestifs (nausées voire vomissements, douleurs abdominales…) ainsi qu’un état de somnolence important, avec des conséquences sur les réflexes.
SYMBOLISME
Hé bien, la légende dit que cette plante peut donner la force d’un cheval, mais à part cela, étonnamment, on trouve très peu de détails sur le symbolisme de l’Ashwagandha !
En fait, en ayurvéda, cette plante symbolise tout simplement la Fertilité et la Vie.
Tout est dit…