Le(s) Basilic(s), plantes incomparable des rois...

Le(s) Basilic(s), plantes incomparable des rois...

Ce mois-ci, on va vous parler d’un genre de plantes bien connues des cuisiniers, mais qui a aussi beaucoup de vertus médicinales : le basilic, ou plutôt LES basilics !

 

Les plantes de ce genre poussent à l’état sauvage dans les zones tropicales d’Asie, d’Amérique centrale et du Sud). D’où le nom de basilic tropical de notre basilic traditionnellement utilisé.

Il s’agit d’une plante aromatique annuelle et condimentaire non rustique, qui nécessite une température de 16°C au minimum pour un bon développement au jardin.

Les Basilics font partie de la famille des Lamiacées. Très utilisée en tant qu'aromate en cuisine, ils ont une saveur parfumée caractéristique des plats italiens, mais sont également très utilisés dans les pays asiatiques, notamment en Thaïlande.

Les Basilics sont un genre extrêmement varié, on connaît environ 50 espèces d'Ocimum et des dizaines, voire des centaines de variétés, dont bien sûr Ocimum basilicum (notre basilic provençal, le « grand vert »), Ocimum minimum (celui avec les petites feuilles) et le basilic indien sacré ou Tulsi.

 

Les tiges de basilic peuvent atteindre 40 cm de hauteur. Elles portent des feuilles lisses, fines et bombées, à l'odeur aromatique caractéristique.

Quant à la couleur des feuilles et des fleurs, elle va du vert tendre au rouge pourpre en passant par de nombreuses nuances, ce qui fait de certaines variétés de splendides plantes ornementales. Certains avec des feuilles minuscules et d’autres immenses (basilic laitue).

Les saveurs peuvent être très diverses : ainsi en est-il du basilic thaïlandais, à dominante de réglisse. On trouve aussi des variétés à arômes de cannelle, de citron, de lime et de camphre. D’autres, de saveur peu agréable, sont employés essentiellement pour leurs vertus médicinales. C'est le cas du basilic de l'ouest de l'Afrique, apprécié dans cette partie du monde pour ses propriétés antiseptiques (à cause de sa richesse en thymol).

 

Le basilic apporte en moyenne 34 calories pour 100g, à savoir une valeur énergétique négligeable ramené aux petites quantités consommées. Il est une excellente source de vitamines (A, C et B9, et aussi K) de minéraux (fer, calcium, cuivre, manganèse et magnésium) et de polyphénols antioxydants, en protéines végétales, en lipides, en glucides, en fibres, en béta-carotène et en eau. C’est donc une plante très intéressante sur le plan nutritionnel !

 

Il porte aussi les noms d’herbe aux sauces, d’« herbe royale », d’« oranger des savetiers », d’« herbe aux sauces », de « pistou », ce dernier mot, d'origine provençale, signifiant « broyer, piler », tout comme pesto d'ailleurs, son équivalent italien. Le basilic Tulsi est aussi surnommé « reine des plantes ».

 

Le terme « basilic », qui est apparu dans la langue française en 1120, désignait à l'origine un serpent mythique dont le regard pouvait tuer, à moins qu'on ne l'ait aperçu le premier (rappelez-vous Hary Potter !).

Sur le plan linguistique, le mot vient du bas latin basilicum qui l'a emprunté au grec basilikos, « petit roi ». Ce n'est qu'en 1398 qu'on a commencé à l'employer pour désigner l'aromate, possiblement parce que, selon certains, son arôme est tel, qu'il peut figurer sur la table des rois, ou qu'il faisait traditionnellement partie d'un onguent ou d'un médicament magistral.

 

 

La culture et l'utilisation du basilic remonte à l'Antiquité. Les Égyptiens l'utilisaient déjà en cuisine mais également dans les rites funéraires : ils l’utilisent comme onguent dans l'embaumement du corps des pharaons, d'où l'association entre l'herbe et la royauté. Plus tard, en Italie, le basilic deviendra l'emblème de l'amour qui survit à la mort.

On pense que le basilic serait originaire du centre de l'Afrique et qu'il aurait été domestiqué en Inde ou dans le Sud-Est asiatique, d'où il s'est diffusé dans toute l'Asie. Il aurait été amené en Occident par les soldats d'Alexandre le Grand environ 300 ans avant notre ère. Les Grecs l'ont adopté d'emblée et, à leur suite, les Romains. On le cultivera dans tout le bassin méditerranéen.

 

Toutefois, il ne fera son apparition en France qu'au XIIe siècle. Très vite, c’est devenu une plante remarquée : ainsi, au Moyen Âge, seuls les seigneurs auront ainsi le droit de le cueillir et les personnes de haut rang, de soigner leurs migraines grâce à sa tisane.

Et on parsemait le sol de feuilles de basilic : où se trouve cette plante, le mal ne peut apparaître, significatif des pouvoirs qu’on accorde à cette plante !

On pensait alors que le basilic avait la capacité d'accomplir votre vœu le plus cher : aucune demoiselle, même vertueuse, ne pouvait résister aux charmes d'un homme ayant écrasé des feuilles fraîches de basilic sur sa peau : c’est aussi pourquoi les Italiens d'antan portaient à leur oreille un brin de la plante.

 

En Roumanie, le basilic servait à confectionner la couronne des mariées. Portée le jour de leurs noces, la plante conférait au couple à peine formé une longue vie ponctuée de bonheurs. Les Roumains ajoutaient du basilic dans le premier bain de leur nouveau-né afin qu'il soit aussi aimable qu'aimé et respecté de tous, sa vie durant. Doté de pouvoirs fécondants et protecteurs par la tradition, le végétal fut considéré comme une plante bienfaitrice pour l'humanité.

En Italie, les boutiquiers recouraient exclusivement au basilic : placé près de leur caisse, il favorisait les rentrées d'argent.

En Afrique aussi, on apprécie le basilic : les feuilles de basilic sont employées au Congo central pour conjurer les mauvais sorts et protéger contre les mauvais esprits. Elles sont propres à la guérison des coups, blessures et contusions.

En Amérique, il est cultivé dès le XVIIe siècle. Aujourd’hui, on le produit un peu partout dans le monde, pour la vente en frais ou pour la fabrication d’huiles essentielles

Selon une légende bulgare, le basilic était un plante bénie par Dieu, car il aida à cacher la Vierge lors de la fuite en Egypte : elle fut sauvée par des feuilles de basilic qui se penchèrent pour masquer le bout de vêtement hors de sa cachette.

Enfin, une légende dit que le basilic pousse mieux s’il est injurié ! On ne s’inquiétera donc plus d’entendre un voisin maugréer sur son balcon ou dans son jardin. Non il ne s’énerve pas, il prend soin de son basilic !

 

Concernant le basilic sacré indien, le tulsi véritable plante sacrée, fait partie des sept grands remèdes de la médecine ayurvédique. Le basilic sacré occupe ainsi une place de choix et serait même considéré comme la plante la plus vénérée du règne végétal dans l’hindouisme !

il est notamment dédié au culte de Vishnou, divinité assurant la protection de l'univers. Personne ne s'aviserait en ce pays de malmener cette plante aromatique par crainte de devenir malchanceux et stérile, d’après la légende.

Une légende raconte que Lakshmi, déesse et épouse du dieu Krishna, se réincarna en branche de Basilic tulsi. Ainsi, depuis l’Antiquité, cette plante considérée comme sacrée symbolise l’immortalité : elle purifie les hommes et chasse les démons. Le tulsi aurait ainsi la faculté de repousser les mauvais esprits, ce qui explique en partie la présence de ce basilic sacré devant la plupart des maisons en Inde, ainsi que devant les temples, parfois même dans un petit autel.

C’est la plus sainte de toutes les plantes, elle représente le seuil entre les cieux et la terre. Cette sainteté rejaillit sur chacune de ses parties : feuilles, tige, fleur, racine, huile et graine.

Elle est donc ni plus ni moins la divinité faite plante. Même le sol qui l’entoure est saint. Son culte a ainsi été tenu pour une branche à part entière de l’hindouisme.

D’ailleurs, on se sert de son bois ou de ses graines pour fabriquer des chapelets qui aideraient à la concentration et à la méditation. Il aurait également le pouvoir de combattre la pollution aérienne, et c’est à cette fin qu’il a été planté autour du Taj Mahal : pour empêcher le marbre blanc de noircir !

En Inde, il est de bon augure de bâtir une maison dans un endroit ou le Tulsi pousse bien, car partout où il pousse, on ne connaît pas « la misère, la peur, la maladie et la pauvreté ».

C’est pourquoi aussi, traditionnellement, lorsqu’un Indien se meurt, on place sur sa poitrine une feuille de Tulsi.

 

 

Pas a peine d’en rajouter, c’est une plante indispensable à avoir dans son jardin ou même sur son balcon en jardinière. D’autant plus que le basilic perd beaucoup de son arôme au séchage. Il est donc préférable de le consommer frais ou congelé (dans ce cas, passez des feuilles fraîches au mélangeur pour obtenir une purée, ajoutez de l'huile d'olive si désiré et mettez dans un bac à glaçons pour congeler. Placez ensuite les cubes dans un sac à congélateur).

Par contre, on peut facilement le cultiver en pot, à l'extérieur l'été et à l'intérieur l'hiver.

 choisissez une variété à petites feuilles, qui conviendra mieux à ce type de culture.

Attention, évitez de couper les tiges, cela vous permettra de voir repousser d'autres feuilles.

 

 

Symbole des pays ensoleillés, le basilic est un élément indispensable dans une jardinière d'aromatiques. Très apprécié pour sa fraîcheur et sa saveur, il relève tous les plats de l'été.  On ne va pas détailler ici les applications multiples et variées du basilic en cuisine : il accompagne à merveille pâtes, salades, pâtés, œufs et tomates bien sûr, c’est un incontournable de la cuisine provençale, notamment la fameuse soupe au pistou !

Ou le fameux Pesto Alla Genovese : les Gênois ont proclamé en 2002 la région de Gênes « République du Pesto » et obtenaient, pour leur produit, une dénomination d’origine contrôlée (D.O.C.). Ils ont ainsi protégé leur « or vert », nommé alla genovese qui, depuis toujours, est préparé avec une variété de basilic qui pousse dans cette région et une huile d'olive locale.

On trouve aussi beaucoup de basilic dans les cuisines asiatiques, notamment, la fameuse soupe PHÔ thailandaise.

 

Recette de la sauce pesto : pilez une douzaine de feuilles de basilic avec une gousse d'ail, un peu de gros sel, une poignée de pignons et du parmesan râpé. Ajoutez de l'huile d'olive goutte à goutte en battant énergiquement. Assaisonnez de poivre fraîchement moulu et ajoutez à de la soupe ou servez sur des pâtes.

 

NB : en cuisine, évitez de ciseler les feuilles fraîches au couteau, car elles risquent de s'oxyder. Les déchirer plutôt à la main et ne les ajouter qu'à la dernière minute aux sauces ou aux salades. En outre, pour la préparation du pistou ou de toute autre sauce à base de basilic, les irréductibles affirment qu'il est préférable de piler les feuilles au mortier plutôt que de les passer au mélangeur…

 

 

Concernant les propriétés médicinales des basilics, on va ici se concentrer sur Basilic tropical et Basilic tulsi, deux cousins aux propriétés différentes mais remarquables tous les deux.

 

LE BASILIC TROPICAL

 

Riche en vitamines et en anti-oxydants, le basilic retarde le vieillissement cellulaire et prévient ainsi l'apparition des maladies cardio-vasculaires et de certains cancers.

Il a aussi de grandes vertus digestives : tonique digestif, il traite les ballonnements, les indigestions ou les aigreurs d'estomac. Très antispasmodique, il apaise les nausées, les vomissements, les spasmes digestifs et gastro-intestinaux … il atténue aussi les règles douloureuses !

Tonique et analgésique, il réduit les crampes, les douleurs musculaires et les états de fatigue musculaire.

Enfin, antibactérien , fébrifuge et stimulant, il diminue la fièvre, les états fébriles et la fatigue.

En tisane et consommé après un repas copieux, le basilic est digestif et calmant. Boire une infusion de basilic, le soir au coucher, favorise le sommeil.

 

Le basilic va donc être très utilisé en cas de troubles digestifs, contre l'indigestion, l'inappétence, les flatulences, les ballonnements.

Il va aussi travailler contre les inflammations du pharynx, les maux de gorge, toux, rhumes, et aussi pour maintenir la bonne santé du système ostéo-articulaire car le basilic est une bonne source de vitamine A (antioxydant), de vitamine C (tonique) et de minéraux (phosphore, calcium, etc.), utiles au développement des tissus osseux.

On peut aussi l’utiliser en externe : en gargarismes, le basilic soigne les infections buccales. En cataplasmes sur la peau, il réduit les démangeaisons.

 

 

LE BASILIC TULSI (SACRÉ)

 

Surnommé la “Reine des plantes” en Ayurvéda, le Tulsi est connu pour apaiser les maux du corps et de l’esprit.

Il a de nombreuses appellations utilisées couramment en Inde et dans le monde, mais c’est réellement sous le nom “tulsi” que cette plante est mondialement connue. “Tulsi” se traduit littéralement par “incomparable” en Sanskrit. Une traduction qui fait référence à son caractère unique et sacré dans la culture indienne.

Dans la culture indienne et ayurvédique, le tulsi est consommé dans le but d’atteindre un bien-être général du corps et de l’esprit, depuis des millénaires. Il est censé faciliter l’absorption du prana (l’énergie vitale des aliments) et apaise l’esprit.

 

Depuis une quinzaine d’années, un grand nombre d’études scientifiques sur les effets du tulsi ont permis de démontrer ue le Tulsi est un puissant stimulant du système immunitaire et possède aussi de grandes propriétés antibactériennes, notamment au niveau des maladies parodontales.

 

Le tulsi est aussi un bon tonique et stimulant cardiaque, il purifie le sang et réduit les problèmes cutanés. Il a aussi démontré de nombreux effets bénéfiques dans la lutte contre les allergies.

 

Il fonctionne comme un bouclier contre les bactéries, les infections et les virus : sa composition anti-bactérienne agit en particulier sur le système respiratoire et permet de libérer la respiration en assainissant les bronches. Le basilic sacré agit tout aussi bien en cas d’allergies respiratoires, d’infections pulmonaires ponctuelles ou encore de rhumes : un allié précieux pour les poumons !

 

Sur le plan allergique, le tulsi peut être utilisé dans les cas de rhinites : il réduit  les symptômes du rhume des foins et de l’asthme allergique. Il doit par contre être pris pendant une période de plusieurs semaines pour être efficace.

 

Le tulsi intervient et joue un rôle de purificateur en détoxifiant le sang et les organes : en particulier, il agit efficacement sur le système digestif en purifiant et revitalisant le pancréas.

En tant que plante aromatique, le basilic sacré va soulager les problèmes digestifs. Il sera carminatif (réduction des fermentations et des gaz) et soulagera les crampes intestinales. Tel le basilic culinaire, le basilic sacré est une plante réchauffante. Elle agit sur les digestions qui stagnent et aide les individus qui "n'en finissent pas de digérer". Elle se marie très bien avec le gingembre pour amplifier son effet réchauffant et circulatoire.

 

Le basilic sacré permet d’atténuer le syndrome métabolique, un problème qui touche un tiers de la population des pays industrialisés. Le Tulsi réduit le niveau de glucose sanguin, améliore le profil lipidique des personnes en consommant et fluidifie la pression sanguine.

 

De plus, le grand nombre de composés phénoliques que renferme le Tulsi permet de protéger nos cellules contre les ravages des radicaux libre et des toxiques : il fait en effet augmenter la production d’un antioxydant et nettoyant majeur du corps, le glutathion. Il prévient ainsi les atteintes au foie, aux reins et au cerveau, causées par les pesticides, les produits chimiques, pharmaceutiques (parmi lesquels le paracétamol) et industriels (dont le parabène et l’éthanol). Le tulsi protège également  l’organisme des métaux lourds (plomb, arsenic, cadmium, chrome et mercure), et aide le corps à les évacuer.

On a aussi prouvé par diverses études que le tulsi encourage l’apoptose des cellules en dérive, c’est à dire qu’il active la mort programmée des cellules précancéreuses et cancéreuses.

 

En Ayurvéda, le tulsi est aussi connu pour agir contre le stress et l’anxiété : c’est une plante qui est effectivement classée comme «adaptogène», c’est-à-dire qu'il augmente la capacité de l’organisme à s’adapter au stress, améliorer l’endurance, rétablir équilibre et harmonie.

Au niveau psychologique le tulsi aide, comme d’autres adaptogènes, à clarifier le mental et à prendre du recul sur les problèmes qui parsèment notre quotidien.

Sur les humains, il a été prouvé qu’il réduit le stress, l’anxiété et la dépression, les problèmes de sexe et de sommeil, la confusion et l’épuisement – avec des tests scientifiques, randomisés, en double aveugle, contrôlés par placebo.

 

On peut l'utiliser pour améliorer la circulation cérébrale et la mémoire, donc pour les personnes âgées par exemple, les étudiants, ou les personnes épuisées mentalement par le stress du travail ou des évènements personnels. Elle est utilisée pour les cas de «brouillard mental» où l’on n’arrive plus à penser clairement, et dans les cas d’hyperactivité avec difficulté pour se concentrer.

 

Il soulage ainsi doublement notre organisme : et de la pression psychologique, et de la pression physique que font peser les menaces bactériennes et toxiques de notre environnement.

Bref, le tulsi fait partie des remèdes incontournables de l’Ayurvéda : c’est un  moyen pour l’organisme de remettre les compteurs à zéro et de repartir sur des bases saines et équilibrées : il permet de purifier, de clarifier, d’alléger notre corps comme notre esprit. C’est donc la plante idéale pour prendre un nouveau départ !

 

D’ailleurs, en Inde, le respect qui l’entoure est tel qu’on ne le consomme qu’en tant que remède, à part des repas. Et le pire sacrilège que l’on puisse commettre à son égard est de le manger en même temps que de la viande. En Ayurveda, on dit que le basilic sacré est "rasayana" : cela signifie qu'il ramène l'individu vers la santé, quel que soit ses problèmes.

 

Par contre, les basilics sont des plantes qui perdent beaucoup au séchage : il faut donc faire attention à bien respecter les doses utiles par tasse et à prendre la plante sur une période suffisante pour informer l’organisme correctement, si vous la prenez sous forme d’infusion.

Cela explique aussi l’intérêt d’utiliser parfois le basilic sous forme d’huile essentielles (notamment dans les cas de crampes abdominales ou gynécologiques) ou de teinture-mère (travail sur le système nerveux et immunitaire).

 

 

BSur le plan symbolique, le basilic est la plante du lien.

Le lien à l’argent, d’abord, étonnant, non ? Car traditionnellement, le Basilic est symbole de … pauvreté : le pauvre artisan est heureux d'orner sa fenêtre d'un pot de basilic, c’est son seul, mais très précieux trésor ! Chez les Anciens, quand on voulait symboliser la pauvreté on la représentait sous les traits d'une femme couverte de haillons, ayant les yeux fixés sur un pot de basilic. Du coup, le Basilic vous interroge à votre relation à l’argent.

 

Le lien amoureux, ensuite. Le Basilic est  la plante de l’amour partagé, des « charmes amoureux positifs » (alors que la mandragore est celle de l’amour forcé). C’est aussi une plante de fécondité, traditionnellement.

 

Lien au divin, enfin : le Basilic est le protecteur du foyer : votre maison comme votre corps. En effet, il aide à faire face à toutes sortes de pollutions et à prendre conscience de la qualité de notre maison.

On peut penser à la Basilique, ce temple érigé par les hommes pour honorer Dieu : le Basilic est le protecteur de la Basilique, notre temple personnel, notre maison sacrée, qu’il nettoie… Souvent, nous cherchons le sacré à l'extérieur.

Le Basilic, tulsi en particulier, nous dit : « Et si tu te considérais enfin comme sacré, tel que tu es ? Et si tu n’avais pas besoin d'être plus "spirituel.le", plus gentil.le, plus je-ne-sais-quoi ? » Et si tu acceptais de te reconnaître tel.le que tu es déjà - un être sacré et précieux ? Votre peur la plus profonde, à vous les humains, est en général de ne pas être à la hauteur. Mais te rabaisser ne rend pas service au monde. ».

 

Alors, honorez votre basilique intérieure et nettoyez-la, corps et esprit, avec le)(s Basilic(s) !